Je déambulais dans les couloir du lycée Léon Blum en me demandant quel mauvais coup pouvais-je encore faire. Je passais devant les classes une par une où l'on entendait les professeurs faire leur cour à des élèves très attentifs. A la fin des cours la sonnerie retentit et je me mêlais à la foule de lycéen. Et je sortis avec quand je remarquai un jeune homme assis sur une marche du lycée en train de pianoter sur les touches de son clavier d'ordinateur portable. Je m'approchais derrière lui en douce regarder ce qu'il faisait. Je n'y compris rien du tout. Des écritures blanches sur fond noir défilées devant moi et je ne donnais aucune signification à tout ceci. Le jeune homme était bien trop occupé sur ce qu'il faisait pour qu'il me remarque. D'ailleurs personne ne m'avait remarqué parce que si personne ne fait réellement attention à ce qu'il voit ils ne me voient pas. Soudain le garçon se leva sûrement pour rentrer chez et je pris la décision de le suivre. Je marchais derrière tout le long du chemin. Une fois arrivé près de la porte de son appartement je n'eus aucun mal à me faufilé dans son antre. Je passa discrètement derrière lui grâce à ma petite taille. J'étais toute excitée par cette petite mission. C'était un peu petit peu comme de l'espionnage. Je suivis le lycéen jusque dans sa chambre. De nouveau il ouvrit son ordinateur portable et l'alluma. Il entra un nom utilisateur et un mot de passe que je ne vis parce que j'étais trop loin. Je montai sur l'armoire à coté du bureau pour mieux observait se qu'il faisait. Les codes et autres choses informatiques défilaient sur l'écran à en donner le tournis. Et puis il me vint une idée... j'allais lui prendre son ordinateur afin de comprendre tout ce charabias.   Comme prévu au bout d'un petit moment le jeune parti de sa chambre pour X raison et s’empressa de récupérer ce fameux ordinateur. Des fenêtres informatiques apparurent sur l'écran et je ne sus rien faire d'autre que de pianoter à mon tour sur le clavier. Je ne comprenais rein à ce que faisait mais je continuai comme même. Jusqu'au ou l’ordinateur se mit à ne plus fonctionner du tout et l'écran devint tout noir. A ce moment la le lycéen rentra de nouveau dans sa chambre et ne vit pas son ordinateur sur son bureau. Il se mit à le chercher partout jusqu'à tomber au bord de la crise de nerf, et je pris la décision de me manifester :

       

" -C'est ça que tu cherche ?"

      dis-je en montrant l'ordinateur. Le garçon se retourna et me vit sur l’armoire.
Je repris de plus belle :

       

" Si c'est ça que tu veux je veux bien te le rendre à condition que tu joues avec moi à ... Chat ! "

       

   

«Si c'est ça que tu veux je veux bien te le rendre à condition que tu joies avec moi à... Chat ! »

     

Le garçon me regarda bizarrement et sortit de la pièce. Je me penchais légèrement vers l'avant de mon perchoir pour mieux voir. La porte s'ouvrit de nouveau. Le jeune homme revint avec une machine étrange et me fit tombé sur le lit en basculant l'armoire. En temps normal, j'aurai sauté par terre en esquivant agilement le garçon mais là, j'étais tellement distraite que je n'en vis rien. Je m'écrasais sur le lit en veillant à ne pas lâcher l'ordinateur qui avait l'air si précieux pour le jeune homme. Celui-ci se précipita vers moi avec une machine, qui quand elle rentra en contact avec ma peau, m'électrocuta. La décharge fur tel, qu'elle me plongea dans un état de léthargie profond. Le noir l'enveloppa d'une chaleur envoûtante. Ce noir tellement agréable. Un flash se fit dans ma tête. J'eus à peine le temps de voir se que c'était. Un homme. Mon père je crois. Je n'en avait aucune certitude. Peu à peu le noir se transforma en couleur et en forme flou. J'ouvris les yeux. J'eus l'impression d'avoir dormi toute la nuit mais à en juger la luminosité qui s'échappait de la fenêtre au volet à moitié fermés, il faisait encore jour. La lumière pour mes pauvres pupilles était trop forte. Je restai allongé pour ne pas mettre mon agresseur en furie s'il était toujours aussi énervé que il y a sûrement une dizaine de minute. J'essayais de me relever mais je n'y arrivais car j'avais l'impression qu'une lourde dalle m'en empêcher. J'entendais à peine le garçon qui me dit :

       

« -Attrapé, maintenant dégage avant que j'appelle les flics après un autre coup de taser, je suis crevé et j'ai pas envie de rigoler maintenant, tu aurais pas du m’embêter moi, et pas aujourd'hui. Si tu voulais jouer avec moi, entrer sans permission n'est pas une super idée. Désolé pour le coup de jus ... Je te paierais un verre, et si t'es sympa je verrais pour t'acheter un truc pour me faire pardonner ... Aller zou vas-t-en ... »

     *C'est pas juste* pensai-je. Je m'assis sur le lit du jeune homme. Le jeune homme me regardait sous tout les angles. Je ne pus m'empêchai de dire tout au ce que je pensais que sa lui plaise ou non :

     

«-C'est pas juste ! Tu as triché...»

Le garçon me regarda d'un œil étonné sûrement parce que je me fichais pas mal du coup de jus qu'il m'a infligé. Je me levais et me planta devant le garçon et m'exclama cette fois-ci sur un ton plus léger :
 

«Mais au fait je suis rentrée chez toi et out et tout, je m'en excuse, mais je ne sais pas comment tu t'appelle. C'est quoi ton prénom ? Et je veux bien un peu d'eau si cela te dérange pas.»