J'ai vécu ça...

Que dire que vous ne sachiez déjà, jeune lecteur ? Enfin, que vous ne sachiez pas déjà si vous avez pris la peine de faire un minimum de recherche sur Elle, grâce à cette merveilleuse chose qu'est Internet et Wikipedia...
Petit cours de rattrapage pour les fainéants qui dormaient au fond, près du radiateur :

Tout commença lorsque Zeus, le postérieur fraîchement posé sur le trône de l'Olympe, décida de se lancer dans la course à la reproduction. Il voulut faire les choses bien. Alors il alla chercher du côté éloigné mais pas trop de la famille... C'est ainsi qu'il finit par tremper son éclair chez l'une de ses grand-grande cousines, l'une des nombreuses petites-filles d'Océan, j'ai nommé la néréide Métis. Ce fut une aventure mémorable, paraît-il... Bref.
Papy Ouranos ne voyait pas cela d'un très bon oeil, et alla donc prévenir son coureur de petit-fils; "Ton fils va t'adorer. Tellement qu'il prendra ta place comme tu l'as si bien fait avec Chronos..." Ne faisant ni une ni deux, Zeus avala tout rond celle qui fut sa première compagne. Triste fin. Oh wait.

Quelques mois après cela, de violentes migraines s'emparèrent du Dieu des Dieux. Leur brutalité fut telle que Zeus pris la peine d'aller quémander l'aide de Prométhée afin qu'il le soulage de ce mal. Le Titan, loin de se douter du sort qui pourrait lui être infligé plus tard par ce même neveu égoïste et arrogant. Prométhée lui fendit le crâne et un cri de bataille à en faire trembler l'Olympe retentit ! Dans un flot de lumière jaillit la déesse Athéna, toute armée et casquée, créature sauvage, dévisageant froidement père et grand-oncle. Tout deux éclatèrent de rire, sous son regard abasourdi.

Zeus s'enticha de sa fille de tout l'amour paternel possible, lui cédant tout. Sage dès son plus jeune âge, Athéna n'exigea qu'une chose : pouvoir siéger au côté de son père, une fois qu'elle serait prête à assumer toutes les responsabilités qu'impliquaient son rôle. Sans jalousie, elle vit se succéder les belles-mères, assistait d'un oeil distrait aux crises de jalousie d'Héra, observait de loin les progrès de ses jeunes frères et sœurs, sans plus leur accorder d'intérêt que cela. Enfin, pas plus que l'exigeait sa fonction, ainsi que son envie de protéger les "héros", veillant sur les mortels dignes de cet honneur.

Puis vint CE JOUR. Celui où tout bascula.
Celui où, pour une fois, elle avait bien voulu céder à l'ivresse. Bah putain.
Peut être que ce n'était pas plus mal que certains autres dieux s'en trouvaient trop abrutis par l'alcool pour laisser parler leurs armes et leurs suivants. Elle n'aurait pas donné cher du carnage si Arès ne ronflait pas dans un coin au moment de "l'assaut". Pour sa survie, il faut savoir marcher sur son propre orgueil...

Depuis, Athéna erre parmi les mortels, loin de la Grèce. Enchainant les succès grâce à son dur labeur, elle finit par décrocher son doctorat en philosophie, avant de se diriger vers l'enseignement. Français, latin, grec, ces langues n'eurent pas de grand secret pour elle. Polyvalente, au cours des années elle a appris à jongler avec ces matières, déménageant au besoin.

Puis, il y a une vingtaine d'années, elle décida de poser ses bagages dans la ville de Paris, dans le brouillard grisâtre. Ce fut ce même brouillard qui lui apporta une petite âme d'origine divine sur le pas de sa porte. Une menace juste écrite ? Vraiment ? Bien qu'elle crut tout d'abord à une blague de mauvais goût, Katherina ne put qu'admettre l'ascendance divine de cette enfant. Résignée, elle décida de l'élever, de l'éduquer, de la protéger comme sa propre fille.

Mais voilà qu'un peu plus d'une quinzaine d'années plus tard, un autre messager venait lui faire savoir "qu'on la congédiait pour ses bons et loyaux services envers la Nouvelle Olympe", et ainsi laisser Alyssa prendre sa place. Ravalant une fois de plus une des répliques cinglantes d'un cynisme acéré de plusieurs siècles, elle accepta. Après une rapide missive à sa belle-mère, la voilà qui déposait déjà sa "fille" dans un orphelinat. Mais toutes deux en avait bien compris les enjeux. C'est peut être ce jour-là qu'un doux sourire vint éclairer son visage, alors qu'elle hochait la tête, regardant Alyssa s'éloigner vers le Pensionnat Jean Moulin. Ce n'était même pas un au revoir. C'était un A plus tard.

Un véritable a plus tard. Aussi souvent que lui permettent sa vie d'enseignante ainsi que celle d'étudiante de la petite déesse, les jeunes femmes se retrouvent le temps d'une partie d'échec ou d'un entraînement à l'épée. L'histoire ne mentionne pas qu'au loin, un petite paire d'yeux jaune les a toujours observées, retenant un hululement satisfait.

Je suis un peu comme ça...

Leur dire de regarder ton visage serait bien trop simple, n'est-ce pas ? Alors soit, allons-y.

Tu es une jeune femme au regard d'acier, aux traits fins, nobles, qui semblent hors du temps. Toujours en tenue élégante, tu as beau ne pas chercher à te faire remarquer, il semblerait que ceux qui t'entourent viennent volontairement te chercher des poux. Heureusement qu'une simple œillade de fer permet aux plus téméraires de reculer et de se taire. C'est le port altier qu'elle avance, sans se soucier de grand chose d'autre. Froide, hautaine, parfois arrogante, l'ancienne déesse de la guerre sait ce qu'elle veut et ne perd jamais son temps en futilité.
Hm ? L'Amour ? Perte de temps et d'énergie. Quoi, encore ce pseudo argument du renforcement personnel ? De la foutaise. Tu n'as qu'une seule et unique exception à cette règle, en la personne de ta fille adoptive, Alyssa.
Tu prends toujours le temps de peser les pours, les contres, tentant de voir les conséquences de tes actes au long terme, t'adaptant au mieux au fil du temps qui s'écoule. Sans peur, tu n'affiches ni remords ni regrets. τι έγινε, έγινε. Ce qui est fait est fait.
Elle pourrait mourir pour protéger ceux qu'elle doit protéger. Son dévouement est sans faille. A bon entendeur...

Malheureusement, au fil des siècles, tu as fini par développer un vice. Tu fumes. Rarement en public et quasiment jamais en présence d'Alyssa, mais tu fumes. Que personne ne vienne te reprocher cela... Ceux qui ont essayé ont eu des problèmes...

Mais en vrai, je suis ça...

Pseudo: Ael, Alex' ― Âge: 20 ― Comment avez-vous découvert le forum ? Par Cassandra et Alyssa ― Vos impressions ? Ma surprise s'en vient ― Avatar by, ou perso utilisé: Integra Hellsing, who else ? ― Et les codes du règlement? (mis sous hide)